Israël Galván, La Edad de Oro ou « l’âge d’or »
Après une tournée internationale, Israël Galván, surnommé par le public « le danseur des danseurs », était finalement de passage à Toulouse lors du festival international du CDC les 29 et 30 mars.
Crée en 2005, son spectacle « la Edad de Oro » a propulsé le danseur sur la scène international et en a fait l’une des figures montantes du flamenco moderne. Tout en rendant hommage aux figures de l’âge d’or du flamenco de la fin du XIXème jusqu’aux années 30, il renouvelle le flamenco traditionnel grâce à un style très personnel et époustouflant.
Vendredi 30 mars nous avions rendez vous à 21h à Saint-pierre des cuisines pour assister à la deuxième et dernière représentation, du spectacle d’Israël Galván, avant de le rencontrer après le spectacle pour une interview backstage.
Escortées par son agent, et légèrement intimidées à l’issue de sa performance, nous pénétrons finalement dans les loges de l’équipe du spectacle. Tout d’abord chaudement accueillies par le guitariste du show Alfredo Lagos et le chanteur David Lagos, nous nous retrouvons enfin face à Israël Galvan. Très accessible, celui-ci a accepté de parler avec nous de sa danse, son style si particulier, ses influences.
« La danse, ce n’est pas une compétence ».
Très modeste, Israël Galván refuse de penser qu’il a révolutionné le flamenco. Avec deux parents danseurs de flamenco professionnels, le danseur a surtout dû, selon lui, du trouver sa propre voix.
Pour expliquer sa danse il parle davantage d’un conflit, voire d’une guerre entre son héritage familial et la volonté de vivre le flamenco à sa façon. C’est de cette guerre qu’est né ce style unique.
« La Edad de Oro » est plus particulièrement le fruit d’une rencontre. Le danseur évoque en effet l’importance de la relation qui le lie avec ses musiciens « on est presque une famille ».
Ce que nous retiendrons de cet entretien, c’est que la danse n’est pas que question de talent, c’est avant tout le fruit d’une passion et surtout d’une envie : celle de partager et de faire ressentir des choses aux public.
En ce qui nous concerne, mission accomplie !
Voir l'interview ci dessous: