Qudus Onikeku, l'expérience plus que le message
Lundi, 10h Rue de la République quartier Saint Cyprien. Qudus Onikeku nous accueille à la résidence du CDC. Durant près de vingt minutes, il va nous raconter la manière dont il appréhende son art. Entre répétition et improvisation, le Nigérian nous explique que son œuvre est une évolution constante et que son spectacle « My exile is in my head » évolue de soir en soir.
S’il se refuse à faire passer un message aux spectateurs, le chorégraphe préfère parler d’ « expériences » qu’il offre à la libre interprétation de son public.
(Presque) éternel nomade il confie s’être inspiré des notes de prison de son compatriote Wole Soyinka dans « The man died » pour l’écriture de son spectacle.
Très calme est toujours précis dans ses intentions, Qudus Onikeku parvient avec brio à nous faire passer sa vision de la danse, une vision à la fois universelle et subjective. Nous ressortons de cet entretien avec envie et réflexion. L’envie d’assister au spectacle et la réflexion sur ce qu’est l’exil…